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Annabelle Kaloo

"j'aime travailler dans les écoles, car en tant que conseillère en prévention, j'aide les PO et les directeurs à garantir un environnement sécurisant pour les élèves afin de leur permettre d'apprendre et de préparer leur avenir.

"Le point fort de mon métier, c'est la prévention. Apprendre aux différents acteurs de l'école ce qu'est le code du bien-être au travail. Quels sont les dangers, les risques auxquels ils sont confrontés au sein d'une école?  Quelles sont les mesures de prévention et de protection au travail et comment les appliquer au secteur de l'enseignement?

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"Ce qui est difficile dans mon métier de conseillère en prévention, c'est la multitude d'écoles pour lesquelles j'interviens, la difficulté d'appliquer la législation en matière de bien-être au travail dans le secteur de l'enseignement, certaines exigences ne sont pas applicables à notre réalité de travail.

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"La partie que je préfère dans mon travail, c'est l'information des travailleurs et les moments d'échanges pour améliorer le bien-être des travailleurs. ; par contre, j'aime moins le constat que chaque école ne dispose pas des mêmes moyens pour appliquer les réglementations et qu'en fonction de l'interprétation du service régional incendie par exemple, nous devons mettre en place des mesures qui sont très onéreuses et ce au détriment du pédagogique.

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"Je m'épanouis dans mon travail, car aucune journée n'est similaire. La prévention et la protection au travail nécessitent de la concertation et de la collaboration avec les différents acteurs de l'école (PO, directeur, équipe pédagogique, personnel administratif et d'entretien/ouvrier), les externes (société de contrôle, entreprises extérieurs, service régional incendie, architecte,...) et le SEGEC (conseiller en prévention- accompagnateur PO).

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"Mon travail au service des directions/des Pouvoirs Organisateurs consiste à les informer, les conseiller et les accompagner à mettre en place une politique de bien-être au travail.

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"Une petite anecdote sur mon travail: les écoles doivent disposer d'un système d'alerte pour prévenir les occupants (élèves, personnel) en cas d'incendie, la plupart des écoles ne disposent pas de moyens pour donner l'alerte...

Certaines écoles ont opté pour des cornes de brumes en attendant de disposer d'un système plus adapté... ce n'est pas une blague mais cela met en lumière la situation dans laquelle nous nous trouvons.

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Tout est à construire mais ensemble nous y arriverons. 

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