Je fais ce travail depuis maintenant 15 ans et je m’épanouis de jour en jour.  A part le fait que je maudis un peu le réveil le matin, j’ai le sourire en me rendant sur mon lieu de travail où je m’y sens bien.  Chaque directeur a ton tempérament, sa façon de fonctionner et on essaie de s’adapter.  Certains sont quand-même très stressés (s’énervent parfois pour deux fois rien et font une montagne de pas grand chose ) et stressants par la même occasion.  Mais je commence à les connaître.   Ils ont une grande confiance en moi, cela fait énormément plaisir mais cela peut parfois être angoissant car ils comptent quand-même beaucoup sur moi.  Je leur donne mon avis, mes idées, mais je précise toujours que c’est ensemble qu’on réfléchit à la situation.  Par exemple, on me demande : «combien de périodes j’ai droit pour l’an prochain ?  Je peux engager telle personne ?  Je réponds : « Pour moi, tu peux  proposer x périodes à telle personne, tu as x périodes , mais attention la zone t’en prélève 1.  Tu peux organiser autant de classes, donc autant d’heures de gym,…….

Je fais des tableaux excel de mon côté et je compare avec Primver, qui est vraiment un bon support de travail et un outil rassurant pour calculer ce fameux capital-périodes.

Les enseignants passent de plus en plus par moi quand ils ont des demandes, des messages via Konecto à rédiger,…car les directeurs ne savent plus où donner de la tête.

Mon travail est très varié.  Je rédige des courriers en toute liberté, je gère les dossiers des enseignants, des élèves, je fais les déclarations d’accident, les réservations de bus pour les excurstions, les piscines,….Je commande via la plateforme.  Et tant d’autres choses !!

Je prends des initiatives et anticipe un peu les tâches à réaliser.  L’avantage de travailler dans plusieurs écoles, c’est que ce que je fais pour un, je le reporte chez le collègue.  D’ailleurs, on me demande souvent : « tu as fait quoi chez X » ?  Et quand je réponds on me dit : « Ah, tu pourras le faire chez moi aussi alors »

Aucune tâche ne me dérange, seul le mois d’octobre est un peu plus compliqué.  DiReVa et autres….Les heures de sommeil manquent un peu à cette période car c’est parfois là que je me rends compte chez certains qui me demandent de vérifier leur annexe  qu’il fallait mettre en dispo par exemple .  Ou alors on imprime les annexes 35 et quand tout est envoyé, le directeur vous annonce qu’il va nommer son MDP au 1er octobre. Alors là je lui dis : Ah ben alors ton annexe 35 est fausse, il faut la recommencer puisque la nomination se fait au 01/10 et que l’annexe 35 reflète la situation au 1e octobre.                              (ça, c’est pour la petite anecdote).

 

Je cogite beaucoup à cette période et je n’arrive pas forcément à me vider la tête.  

Mais une petite montée d’adrénaline n’a jamais tué personne 

Voilà bientôt 1 an que j’ai commencé à travailler comme secrétaire dans 3 écoles. Et quel chemin parcouru en 1 an…

Après un grand saut dans l’inconnu, je me sens déjà beaucoup plus sereine et riche d’un bagage déjà bien présent.

Le défi était de taille mais je m’y attèle avec beaucoup de motivation et d’intérêt. En 1 an, il y a eu une tonne d’informations à assimiler, de termes propres à l’enseignement à connaître, de liens à faire entre les différents organismes mais aussi une adaptation aux réalités des écoles et du fonctionnement de chaque direction.

Ce que j’aime particulièrement dans ce travail, c’est la variété des choses à faire. Le travail n’est pas répétitif, chaque jour amène son lot de tâches différentes. Il y a bien sûr celles qui reviennent chaque mois, comme les factures ou les envois des maladies au bureau des traitements. Mais en dehors de ça, le travail est toujours différent. Cela passe par l’encodage de nouveaux élèves, l’impression de dossiers plan de pilotage pour les enseignants, la mise en place de différents projets à l’école, les réponses à des enquêtes scolaires, la vérification orthographique des Konecto, le changement des Toner de l’imprimante, le calcul des superficies des bâtiments sur des plans datant des années 30 (au moins) pour les futurs travaux de l’école, le classement des factures et tickets de caisse, en passant par les commandes de rouleaux de papiers toilette ou la réservation de larves de coccinelles pour les enseignants. On attend de nous une sacrée polyvalence et c’est ce que j’aime dans ce métier. 

Et puis, nous vivons directement dans la vie de l’école et c’est très agréable aussi. J’ai une préférence pour les petites écoles, plus familiales, plus simples, où l’on est plongé dans ce quotidien avec les enfants. Par manque de locaux, il m’arrive de travailler directement dans une classe, pendant que la directrice donne cours aux enfants. Et cette proximité me plaît énormément. 

Il y a aussi les moments plus compliqués, où l’on voit nos directions perdre pied face à la tonne de travail qui leur est demandée, l’exigence des parents, les difficultés que certains enfants rencontrent. Indirectement et variablement selon les personnalités des directions, on subit cette pression. Et nous ne sommes pas toujours épargnés de cela. 

Ce que je trouve difficile, ce sont les moments de l’année plus chargés et où certaines directions nous submergent parfois de travail et où on ne sait plus où donner de la tête. Trop de choses à penser et à faire en même temps…

Par contre, je trouve que notre travail est gratifiant car on se sent réellement utile aux directions et je pense que notre rôle est primordial à leurs côtés. Nous participons aussi, à notre échelle, au bon fonctionnement des écoles.

 

Pour conclure, je trouve notre métier très enrichissant de par sa diversité, son caractère parfois inattendu, sa complexité mais aussi, et avant tout, notre implication dans le milieu scolaire.